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« Oui, je suis Jean Morgaz. Frappez-nous donc !… »


« Mon fils, ton frère est mort, et moi, je vais mourir, après avoir bien souffert ! Je ne me plains pas ! Dieu est juste ! C’était l’expiation ! Jean, pour qu’elle soit complète, il faut que tu oublies l’outrage ! Il faut que tu reprennes ton œuvre ! Tu n’as pas le droit de déserter !… Le devoir, mon Jean, c’est de te sacrifier pour ton pays jusqu’à ce que tu tombes… »

L’âme de Bridget s’était exhalée avec ces mots.