Page:Verne - Famille-sans-nom, Hetzel, 1889.djvu/343

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Il se cachait au fond des masures abandonnées.


plus terribles, les prisonniers étaient soumis à un régime dont aucune passion politique ne pouvait excuser la cruauté. À Montréal, dans la prison de la Pointe-à-Callières, dans l’ancienne prison, située sur la place Jacques-Cartier, dans la nouvelle prison, au pied du Courant, étaient entassés des centaines de pauvres gens, souffrant du froid en cette saison si dure des hivers canadiens. Torturés par la faim, c’est à peine si la ration de pain, leur unique nourriture, était suffisante.