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« Au feu, le traître !… Au feu, Simon Morgaz ! »


l’un par la parole, l’autre par l’action, l’un et l’autre également prêts aux derniers sacrifices.

À cette époque, le clergé catholique possédait en Canada une influence considérable, au double point de vue social et intellectuel. On y regardait les prêtres comme des personnes sacrées. C’était la lutte des vieilles croyances catholiques, implantées par l’élément français dès l’origine de la colonie, contre les dogmes protestants que les