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Après un dernier « au revoir », Jean disparut sous les arbres.


Lorsqu’il eut atteint la principale rue, il se glissa le long des maisons, dont l’aspect était si français qu’il aurait pu se croire dans le chef-lieu d’un bailliage au dix-septième siècle. Ici habitait un ami de sa famille, chez qui Jean passait quelquefois ses jours de congé. Là demeurait le curé de la paroisse, qui lui avait donné ses premières leçons. Ces braves gens vivaient-ils encore ? Puis, une plus haute bâtisse se dressa sur la droite. C’était le collège où il se rendait