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attente.

XV

attente.

Aussitôt mes sens repris, j’observe que je suis étendu sur le cadre de ma cellule, où, parait-il, je repose depuis trente heures.

Je ne suis pas seul. L’ingénieur Serkö est près de moi. Il m’a fait donner tous les soins nécessaires, il m’a soigné lui-même, — non comme un ami, je pense, mais comme l’homme dont on attend d’indispensables explications, quitte à se débarrasser de lui, si l’intérêt commun l’exige.

Assez faible encore, je serais incapable de faire un pas. Peu s’en est fallu que j’aie été asphyxié au fond de cet étroit compartiment du Sword, tandis qu’il gisait sous les eaux du lagon. Suis-je en état de répondre aux ques-