répond l’ingénieur Serkö, je me charge de réduire la roche en si fine poussière qu’il n’y aura plus qu’à souffler dessus ! »
On comprend de quel intérêt devait être pour moi ce sujet de conversation.
Voici qu’il était question d’ouvrir une communication, autre que le tunnel, entre l’intérieur et l’extérieur de Back-Cup… Qui sait s’il ne se présenterait pas quelque chance ?…
Or, au moment où je me faisais cette réflexion, Ker Karraje répondait :
« C’est entendu, Serkö, et s’il était nécessaire un jour de défendre Back-Cup, empêcher qu’aucun navire pût en approcher… Il faudrait, il est vrai, que notre retraite eut été découverte, soit par hasard… soit par suite d’une dénonciation…
— Nous n’avons à craindre, répond l’ingénieur Serkö, ni hasard ni dénonciation…
— De la part d’un de nos compagnons, non, sans doute, mais de la part de ce Simon Hart…
— Lui ! s’écrie l’ingénieur Serkö. C’est qu’alors il serait parvenu à s’échapper… et l’on ne s’échappe pas de Back-Cup !… D’ailleurs, je l’avoue, ce brave homme m’intéresse…