la mer avec l’Ebba, et je rapporterai les diverses pièces, qui doivent être achevées dans l’usine de la Virginie…
— Et lorsqu’elles seront en notre possession, répond l’ingénieur Serkö, je m’occuperai d’en opérer ici le montage et d’établir les châssis de lancement. Mais, auparavant, il est nécessaire de procéder à un travail qui me paraît indispensable…
— Et qui consistera ?… demande Ker Karraje.
— À percer la paroi de l’îlot.
— La percer ?…
— Oh ! rien qu’un couloir assez étroit pour ne donner passage qu’à un seul homme, une sorte de boyau facile à obstruer, et dont l’orifice extérieur sera dissimulé au milieu des roches.
— À quoi bon, Serkö ?…
— J’ai souvent réfléchi à l’utilité d’avoir une communication avec le dehors autrement que par le tunnel sous-marin… On ne sait ce qui peut arriver dans l’avenir…
— Mais ces parois sont si épaisses et d’une substance si dure… fait observer Ker Karraje.
— Avec quelques grains de l’explosif Roch,