capitaine, – à la condition qu’il aurait Auckland pour port d’attache. Et, lorsque les voyages le ramenaient en Nouvelle-Zélande, il retrouvait toujours dans les familles de « ses garçons » l’accueil le plus cordial.
Quant à l’excellente Kate, elle fut réclamée, disputée, par les Briant, les Garnett, les Wilcox et bien d’autres. Finalement, elle se fixa dans la maison de Doniphan, dont elle avait sauvé la vie par ses soins.
Et, comme conclusion morale, voici ce qu’il convient de retenir de ce récit, qui justifie, semble-t-il, son titre de Deux ans de vacances :
Jamais, sans doute, les élèves d’un pensionnat ne seront exposés à passer leurs vacances dans de pareilles conditions. Mais, – que tous les enfants le sachent bien, – avec de l’ordre, du zèle, du courage, il n’est pas de situations, si périlleuses soient-elles, dont on ne puisse se tirer. Surtout, qu’ils n’oublient pas, en songeant aux jeunes naufragés du Sloughi, mûris par les épreuves et faits au dur apprentissage de l’existence, qu’à leur retour, les petits étaient presque des grands, les grands presque des hommes.