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De son côté, le docteur Fergusson se livrait à un examen sérieux de l’aérostat. Celui-ci ne paraissait pas avoir souffert de la tourmente ; le taffetas et la gutta-percha avaient merveilleusement résisté ; en prenant la hauteur actuelle du sol, et en calculant la force ascensionnelle du ballon, il vit avec satisfaction que l’hydrogène était en même quantité ; l’enveloppe jusque-là demeurait entièrement imperméable.
Depuis cinq jours seulement, les voyageurs avaient quitté Zanzibar ; le pemmican n’était pas encore entamé ; les provisions de biscuit et de viande conservée suffisaient pour un long voyage ; il n’y eut donc que la réserve d’eau à renouveler.
Les tuyaux et le serpentin paraissaient être en parfait état ; grâce à leurs