« C’est qu’elle est jalouse, Cornélia !… Et vois-tu, Clou, on est bel homme ou on ne l’est pas ! Une femme charmante… une princesse russe !… Tu comprends !… Elle m’écrit !… Un rendez-vous !… Voilà qui ne t’arrivera jamais… avec un nez comme le tien !
— Jamais, répondit Clou, à moins que… ».
Mais, ce que cette restriction pouvait signifier dans la pensée de Clou, on n’a jamais pu le savoir !
XIV
dénouement très applaudi des spectateurs.
La pièce qui portait ce titre aussi neuf qu’alléchant : Les Brigands de la Forêt Noire, était une œuvre remarquable. Faite selon les anciens préceptes de l’art dramatique, elle reposait sur l’unité de temps, d’action et de lieu. Son introduction posait nettement les personnages, son nœud nouait vigoureusement l’action, son dénouement la dénouait avec habileté, et, quoique prévu, ce dénouement n’en produisait pas moins un effet très considérable. Il n’y manquait même pas la « scène à faire » réclamée par le plus tenace des critiques modernes, et elle était bien faite.
D’ailleurs, il n’aurait pas fallu demander à César Cascabel une de ces pièces au goût du jour, où tous les détails de la vie privée sont transportés sur le théâtre — une de ces pièces dans lesquelles, si le crime ne triomphe pas, du moins la vertu n’est pas suffisamment récompensée. Non ! à la dernière scène des Brigands de la Forêt Noire, l’innocence était reconnue selon la formule, et la méchanceté était punie sous la forme la plus convenable. Les