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« Il est de toute évidence que ce marin connaît le capitaine Paxton… dit-il.

— Et qu’il reviendra demain dans la matinée… ajouta Corty.

— Qu’il revienne !… Nous n’y serons plus…

— L’Alert ne doit partir qu’à neuf heures, Harry…

— L’Alert partira quand il devra partir !… répondit Harry Markel. Mais pas un mot de cette visite aux passagers…

— Entendu, Harry ! N’importe, je donnerais ma part des primes pour avoir quitté ces parages, où il ne fait guère bon pour nous…

— Encore quinze jours de patience et de prudence, Corty, il n’en faut pas davantage ! »

Lorsque M. Horatio Patterson et ses compagnons rentrèrent à bord, il était déjà dix heures. John Howard avait fait ses adieux à la vieille Kate et à son mari. S’il avait été bien et bien embrassé, s’il avait été chargé de bons souhaits pour la famille, on le croira sans peine.

Après une journée fatigante, les passagers éprouvaient un grand besoin de s’étendre