inquiet de l’imprudence de ces hardis garçons.
« Je vous les recommande, capitaine Paxton… répétait-il à Harry Markel. Songez donc, s’il leur arrivait un accident !… Lorsque je les vois grimper à la mâture, il me semble qu’ils vont être… comment dirai-je ?…
— Déralingués…
— Oui… c’est le mot, déralingués par un coup de roulis ou de tangage, et s’ils tombaient à la mer !… Pensez à ma responsabilité, capitaine ! »
Et quand Harry Markel avait répondu qu’il ne leur laisserait pas commettre d’imprudence, que sa responsabilité était non moins engagée que celle de M. Patterson, celui-ci le remerciait en termes émus qui ne dégelaient guère la froideur du faux Paxton.
Alors c’étaient des recommandations sans fin au jeune Suédois et au jeune Français, qui répondaient :
« N’ayez peur, monsieur Patterson… Nous nous tenons solidement…
— Mais si vos mains venaient à lâcher prise, vous dégringoleriez…
— De branchâ in brancham dégringolat