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IX
WILL MITZ.
Un peu après onze heures, pendant cette nuit du 22 au 23 septembre, une embarcation errait, au milieu des brumes, à la surface de la mer. À peine se balançait-elle au gré d’une houle molle que ne troublait aucun souffle.
Deux avirons la poussaient sans bruit dans la direction du nord-est, — à l’estime du moins, car l’étoile polaire, cachée derrière les vapeurs à demi condensées du brouillard, ne se voyait pas.
L’homme qui tenait la barre devait regretter que le temps n’eût pas tourné à l’orage. Si quelque éclair eût sillonné l’espace, il au-