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faire… Il s’agit d’un jeune marin de vingt-cinq ans, le fils de l’une de mes femmes, un brave garçon, qui va retourner en Angleterre pour occuper les fonctions de second maître sur un bâtiment de commerce… Je vous serais très obligée de lui donner passage à bord de l’Alert. »

Que cette demande convint ou non à Harry Markel, il était évident qu’il ne pouvait refuser, puisque le navire naviguait au compte de Mrs Kethlen Seymour. Il se borna donc à répondre :

« Que ce jeune homme vienne à bord, madame, il y sera bien reçu. »

Mrs Kethlen Seymour renouvela ses remerciements au capitaine. Puis elle lui recommanda, pour la traversée de retour, M. Patterson et les jeunes passagers, dont elle avait la responsabilité vis-à-vis de leurs familles.

Et alors, — point essentiel pour Harry Markel, et en vue duquel ses compagnons et lui s’étaient exposés à de si graves dangers, — Mrs Kethlen Seymour annonça que, le jour même, M. Patterson et les boursiers recevraient la prime de sept cents livres promise à chacun.