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convives apprécièrent ce menu comme il le méritait.

S’ils ne purent qu’être satisfaits de l’accueil de leur hôtesse, celle-ci éprouva pleine satisfaction à voir, rangés autour d’elle, ces jeunes voyageurs dont les visages, hâlés par les brises marines, respiraient le contentement et la santé.

Et, pendant le déjeuner, lorsqu’il fut question de la durée de cette relâche à la Barbade :

« Je pense, mes chers enfants, répondit Mrs Kethlen Seymour, qu’elle ne devra pas être moindre d’une quinzaine. C’est aujourd’hui le 7 septembre, et, en partant le 22, il y a tout lieu de croire que vous arriverez en Angleterre vers le milieu du mois d’octobre… J’ai l’espoir que vous ne regretterez pas votre séjour à la Barbade… Que pensez-vous de cette date, monsieur Patterson ?…

— Madame, répondit M. Patterson en s’inclinant sur son assiette, nos jours vous appartiennent, et vous pouvez en disposer à votre convenance…

— Alors, mes jeunes amis, si je n’écoutais que mon cœur, je ne vous laisserais plus retourner en Europe !… Et que diraient