Page:Verne - Bourses de voyage, Hetzel, 1904, tome 2.djvu/102

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

aucun résultat. En vain le nom de M. Patterson avait-il été cent fois lancé en toutes directions… Aucune trace de M. Patterson.

Tous étaient arrivés au plus profond de la forêt, lorsqu’ils aperçurent une cabane, sorte de pavillon de chasse, enfouie sous les arbres, au milieu d’un inextricable entrelacement de lierres.

Était-ce là, et pour un motif ou un autre, que M. Patterson avait cherché refuge ? En tout cas, la cabane était fermée et sa porte avait été assujettie extérieurement par une barre de bois.

« Il ne peut être là… dit Niels Harboe.

— Voyons toujours », dit Magnus Anders.

La barre fut retirée, la porte ouverte.

La cabane était vide. Elle ne contenait que quelques bottes d’herbe sèche, un couteau de chasse dans sa gaine accroché à l’une des parois, un carnier, plusieurs peaux de quadrupèdes et d’oiseaux pendues dans un coin.

Louis Clodion et Roger Hinsdale, qui étaient entrés dans cette cabane, en sortirent presque aussitôt aux cris de leurs camarades.

« Le voilà… le voilà ! » répétaient-ils.