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ans, dont les parents étaient venus se fixer à Manchester comme industriels ;

Hubert Perkins, d’Antigoa, dix-sept ans, dont la famille, comprenant son père, sa mère, ses deux jeunes sœurs, n’avait jamais quitté l’île natale, et qui, son éducation terminée, devra y revenir pour entrer dans une maison de commerce.

Voici, maintenant, pour les Français, au nombre d’une douzaine à Antilian School :

Louis Clodion, de la Guadeloupe, vingt ans, appartenant à une famille d’armateurs, établie à Nantes depuis quelques années ;

Tony Renault, de la Martinique, dix-sept ans, l’aîné de quatre enfants, famille de fonctionnaires, qui demeurait à Paris.

Au tour des Danois :

Niels Harboe, de Saint-Thomas, dix-neuf ans, n’ayant plus ni père ni mère, et dont le frère, plus âgé que lui de six ans, était toujours aux Antilles ;

Axel Wickborn, de Sainte-Croix, dix-neuf ans, dont la famille faisait le commerce des bois au Danemark, à Copenhague.

Les Hollandais étaient représentés par Albertus Leuwen, de Saint-Martin, vingt ans, fils unique, dont les parents habitaient les environs de Rotterdam.