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semaines, et l’exploration ne pourra être que restreinte aux pays voisins. »

Il avait raison, le jeune Danois. D’ailleurs, les familles n’eussent pas accepté une absence de plusieurs mois, qui aurait exposé leurs enfants aux dangers d’une expédition lointaine, et M. Ardagh n’en eût pas pris la responsabilité.

Alors, après avoir discuté sur les intentions de Mrs Kethlen Seymour relativement à l’excursion projetée, autre discussion sur la manière dont s’accomplirait le voyage.

« Est-ce que nous le ferons à pied, en touristes, sac au dos, bâton à la main ?… demanda Hubert Perkins.

— Non, en voiture… en mail-coach !… prétendit Niels Harboe.

— En chemin de fer, répliqua Albertus Leuwen, avec billets circulaires et sous les auspices de l’agence Cook…

— Je crois plutôt qu’il s’effectuera à bord d’un paquebot, peut-être un transatlantique, déclara Magnus Anders, qui se voyait déjà en plein Océan.

— Non, en ballon, s’écria Tony Renault, et en route pour le pôle Nord ! »

Et la discussion de continuer de plus belle, inutilement on en conviendra, mais