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fonctionnant sous sa responsabilité, qu’il s’agît des lettres ou des sciences ou des arts. On ne négligeait pas non plus, à Antilian School, ces entraînements physiques, ces exercices de sport si recommandés, si pratiqués dans le Royaume-Uni, le cricket, la boxe, les joutes, le crocket, le foot-ball, la natation, la danse, l’équitation, le bicyclisme, le canotage, enfin toutes les branches de la gymnastique moderne.

M. Ardagh s’appliquait aussi à resserrer, à fusionner les divers tempéraments, les caractères si mélangés que présentait une réunion de jeunes garçons de nationalités différentes, à faire autant que possible de ses pensionnaires « des Antilians », à leur inspirer une sympathie durable les uns pour les autres. Il n’y réussissait pas toujours comme il l’aurait voulu. L’instinct de race, plus puissant que le bon exemple et les bons conseils, l’emportait parfois. Enfin, ne restât-il que quelques traces de cette fusion au sortir de l’école, et cela dût-il avoir quelque résultat dans l’avenir, ce système de co-éducation valait d’être approuvé et faisait honneur à l’établissement d’Oxford street.

Il va de soi que les multiples langues en usage dans les Indes occidentales étaient