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la décision d’erik.

j’ai désormais une raison de plus d’être sûr que l’enfant est d’origine irlandaise !

— Ah ! voilà ce que vous trouvez dans ma lettre ! s’écria M. Bredejord, plus vexé qu’il ne voulait le paraître. Et sans doute vous persistez à croire aussi que vous n’avez pas perdu votre Pline ?

— Assurément.

— Peut-être pensez-vous avoir quelques droits à mon Quintilien ?

— J’espère, en tout cas, arriver à établir ces droits, grâce à votre découverte même, si vous voulez seulement m’en donner le temps et renouveler notre pari !

— Soit ! je le veux bien ! Combien de temps vous faut-il ?

— Prenons deux ans encore, et ajournons-nous à la seconde fête de Noël qui suivra celle-ci !

— C’est convenu ! répondit M. Bredejord. Mais je vous assure, mon cher docteur, que vous feriez aussi bien de m’envoyer tout de suite votre Pline !

— Ma foi, non ! Il fera trop belle figure dans ma bibliothèque à côté de votre Quintilien ! »