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rieur igné-liquide ou gazeux, l’auteur les rejette du domaine de ses recherches. Ne découvrant ainsi aucune trace de leur manifestation dans les données empiriques accessibles à l’étude, il trouve possible de tenir ces notions pour des constructions inutiles, restreignant les limites des généralisations scientifiques solides et de valeur. En analysant désormais ces généralisations et la synthèse théorique liée à elles, il convient de renoncer à ces hypothèses philosophiques et cosmogoniques qui ne peuvent être fondées sur les faits. Il faut en chercher de nouvelles.

Les deux essais La biosphère dans le Cosmos et Le domaine de la vie, qui constituent ce volume sont indépendants l’un de l’autre, mais reliés par le point de vue commun exposé plus haut. La nécessité de leur élaboration est apparue à l’auteur lors des études sur les phénomènes de la vie dans la biosphère, qu’il poursuit depuis l’année 1917.