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préface.

récriminations, ni de lamentations stériles, ni de dissertations oiseuses sur la situation.

Il faut nous recueillir et aviser.

Il faut tracer un programme nouveau qui serve de point de ralliement à tous ceux qui veulent sérieusement la liberté, parce qu’elle est la condition indispensable du développement des individus et de la prospérité des peuples.

Le parti libéral est mort, il s’est suicidé.

Il cède ainsi lui-même la place au parti socialiste qu’il a poursuivi si longtemps de ses persécutions et de ses calomnies.

Les socialistes se distinguent des partis purement politiques en ce que, pour eux, la liberté n’est pas le but, elle n’est que le moyen : — le moyen de réaliser le bien-être universel en faisant disparaître du monde l’ignorance et la misère, et en substituant l’harmonie sociale aux antagonismes de l’état actuel.