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SAGESSE


Après avoir couvert les îles et la mer
De votre ombre si douce
Et réjoui le ciel et consterné l’enfer,
Béni qui vous repousse,


Béni qui vous dépouille au cri de liberté,
Béni l’impie en armes,
Et l’enfant qu’il vous prend des bras, — et racheté
Nos crimes par vos larmes !

Proscrits des jours, vainqueurs des temps, non point adieu,
Vous êtes l’espérance.
À tantôt, Pères saints, qui nous vaudrez de Dieu
Le salut pour la France !