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ROMANCES SANS PAROLES

Par instants, je suis le pauvre navire Qui court démâté parmi la tempête, Et ne voyant pas Notre-Dame luire Pour l’engouffrement en priant s’apprête.

Par instants, je meurs la mort du pécheur Qui se sait damné s’il n’est confessé, Et, perdant l’espoir de nul confesseur, Se tord dans l’Enfer qu’il a devancé.

Ô mais ! par instants, j’ai l’extase rouge Du premier chrétien, sous la dent rapace, Qui rit à Jésus témoin, sans que bouge Un poil de sa chair, un nerf de sa face !</poem>


Bruxelles-Londres. — Septembre-Octobre 1872.