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poèmes orgueilleux ! Mais, rares lecteurs, pardonnez-nous, sur le seuil d’autres sanctuaires de cette église aux cent chapelles, l’œuvre de Marceline Desbordes-Valmore, — de chanter avec vous après nous :


Que mon nom ne soit rien qu’une ombre douce et vaine,
Qu’il ne cause jamais ni l’effroi ni la peine,
Qu’un indigent l’emporte après m’avoir parlé
Et le garde longtemps dans son cœur consolé !


Vous nous avez pardonné ?

Et maintenant, passons à la mère, à la fille, à la jeune fille, à l’inquiète, mais si sincère chrétienne, que fut le poète Marceline Desbordes-Valmore.