Page:Verlaine - Les Poètes maudits, 1888.djvu/25

Cette page n’a pas encore été corrigée

LES POÈTES MAUDITS 11 Mère de madame ta fille ! Parente des abandonnés î ^ — O Fleur de la pucelle neuve ! Fruit de l’épouse au sein grossi, Reposoir de la femme veuve... Dt du veuf Dame-de-merci! Prends pitié de la fille-mère, Du petit au bord du chemin. Si quelqu’un lui jette la pierre Que la pierre se change en pain Impossible de tout citer de ce Pardon dans le cadre restreint que nous nous sommes imposé. Mais il nous paraîtrait mal de prendre congé de Corbière sans donner en entier le poème intitulé la Fin, où est toute la mer. combien de marins, combien de capitaines Etc. (V. Hugo.) Eh bien, tous ces marins — matelots, capitaines. Dans leur grand Océan à jamais engloutis... Partis imsoucieux pour leurs courses lointaines Sont morts— absolument comme ils étaient partis. ^