livres où le catholicisme déploie sa logique
et ses illécebrances, ses blandices et ses
terreurs, et d’autres purement mondains :
sensuels avec une affligeante belle humeur
et pleins de l’orgueil de la vie. Que devient
dans tout ceci, dira-t-on, l’unité de pensée
préconisée ?
» Mais, elle y est ! Elle y est au titre humain, au titre catholique, ce qui est la même chose à nos yeux. Je crois, et je pêche par pensée comme par action ; je crois, et je me repens par pensée en attendant mieux. Ou bien encore, je crois, et je suis bon chrétien en ce moment ; je crois et je suis mauvais chrétien l’instant d’après. Le souvenir, l’espoir, l’invocation d’un péché me délectent avec ou sans remords, quelquefois sous la forme même et muni de toutes les conséquences du Péché, plus souvent, tant la chair et le sang sont forts, — naturels et animals, tels les souvenirs, espoirs et invocations du beau premier libre-penseur. Cette délectation, moi, vous, lui, écrivains, il nous plaît de la coucher sur le papier et de la publier plus ou moins bien ou mal expri-