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Deux, trois ans sont passés à peine,
Suffisants pour viriliser
Ta fleur d’alors et ton haleine
Encore prompte à s’épuiser
Quel rude gaillard tu dois être
Et que les instants seraient bons
Si tu pouvais venir ! Mais, traître,
Tu promets, tu dis : J’en réponds,
Tu jures le ciel et la terre
Puis tu rates les rendez-vous…
Ah ! cette fois, viens ! Obtempère
A mes désirs qui tournent fous.
Je t’attends comme le Messie,
Arrive, tombe dans mes bras ;
Une rare fête choisie
Te guette, arrive, tu verras ! »