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CONFÉRENCE SUR LES POÈTES CONTEMPORAINS


Mesdames, Messieurs,

Ce m’est un exquis honneur de prendre la parole au milieu d’une telle élite. En ma qualité de Parisien, — et de Parisien s’intéressant quelque peu aux choses d’au-dessus et d’au-delà, sans avoir vu les œuvres, la distance et la maladie m’en éloignant, hélas ! néanmoins j’y participais d’esprit, je communiai de cœur avec les ouvriers qu’enfin je vois et de qui je viens enfin de voir les œuvres. Un seul et dernier mot, Mesdames et Messieurs, avant de commencer cette causerie toute confraternelle, si vous le voulez bien :

Bravo !

J’ai dit causerie toute confraternelle et j’ai ajouté « si vous le voulez bien ». Car le poète n’est-il pas littéralement — et non pas latéra-