L’approbation, d’ailleurs, chez Roger Marx
ne va pas sans les critiques les plus courtoises
mais les plus pénétrantes, parce que les plus
sincères, les plus consciencieuses, d’un esprit
tout indulgence au vrai Beau, mais toute sensibilité
quand son idéal subit l’ombre même d’un
froissement. C’est surtout dans la seconde partie
de la conférence qu’éclate ce don précieux d’un
discernement parfois cruel parmi la modération
même, toujours exquise, de son verbe. Certes,
les pages sur les applications de l’art au mobilier
sont, comme celles qui précèdent et celles
qui concluent, un fin régal de lettrés en même
temps que l’indispensable vade-mecum des aficionados
en la matière. Il appert que l’auteur,
épris surtout de la personnalité, de la délicatesse
et de la naïveté, mère et nourrice de toutes
les perfections grandes et petites, s’est sustenté
des mêmes sucs, a assumé la même vie que le
sensitif raffiné, mais amoureux de simplicité
noble et charmante qu’il est de nature.
En 1887, notre Maurice Barrès — la politique ne nous l’a-t-elle pas emprunté que pour le bon motif ? — a très bien, très subtilement mis au jour, suivant son immanquable habitude, ce que j’essaie de manifester là, moi tard venu en l’occurrence, quand il écrivait de Roger Marx pris dans l’ensemble de ses travaux : « C’est un