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PARIS

par Victor Hugo


Ne vous attendez pas, de notre part, à ce qu’on appelle « une critique » du nouveau livre du plus grand Poète Français ; nous sommes, en effet, de ceux-là qui vivent dans une incurable ignorance de cette Justice et de ces juges : la Critique, les Critiques, — et qui, en définitive, ne s’en portent peut-être pas plus mal. L’hilare prétention qu’eurent et qu’ont encore quelques pointus, contemporains et autres, de diriger dans « la voie juste » le Génie, le Talent, voire la Médiocrité, nous a toujours ravi en extase et vous aurez reçu toute notre confession touchant ce point, quand vous saurez que nous sommes de l’avis de Théophile Gautier dans sa préface de Mademoiselle de Maupin et de Victor Hugo lui-même dans la préface des Orientales. Le poète est libre et nul ne le blâmera s’il croit devoir ré-