que tumultuaires, qui encombrent les trois Légendes et les Quatre Vents de l’Esprit, les filandreux, pour trop d’effort trop visible, boniments d’Ursus et les tonitruamment (thunderly) fades calembours de l’insupportable Tholomyès, et comparez avec, pour prendre au hasard, le petit Jehan Frollo et ses gamines prosopopées, si piquantes, si raccrocheuses de l’attention, et le dénombrement comme, et mieux que, pictural, de la flotte turque dans le Navarin des Orientales, et cette précision extraordinaire des moindres tirades si nourries de drame et d’action illustrant tout particulièrement le théâtre en prose. Quelle déchéance bone deus ! n’est-ce pas ?
De plus, un avachissement, le mot est lâché, tant pis et tant mieux ! un veule, flasque, lamentable et piteux avachissement sévit sans conteste sur les poèmes et les romans de la dernière période. Jamais, pour ne rester que dans un seul ordre d’idées, Saint-Vallier, Ruy Gomez, le vieux Job, ni tel père noble d’avant les Châtiments n’eussent oublié leur dignité, la dignité qu’il faut garder jalousement, après tout, dans la langue des dieux et des lettrés, jusqu’à proférer ces geintes mises de façon si malencontreuse dans la bouche de fer, dans ce que Flaubert eût appelé « le gueuloir » d’un chevalier, d’un prince du XIIIe siècle :