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NOUVELLES NOTES

sur rimbaud


Ce n’est pas ici[1], où le nom et le renom d’Arthur Rimbaud sont familiers, que l’on va s’amuser à ressasser ce qui a été si souvent, quelquefois mal, d’autres fois bien, et dans deux ou trois cas, très bien, dit sur le poète et sur l’homme.

Ceci sera plutôt un peu plus biographique qu’autrement, et pour entrer vite dans le sujet et dans son vif, sachez que, à la fin des vacances 1871, vacances que j’avais passées à la campagne dans le Pas-de-Calais, chez de proches parents, je trouvai, en rentrant à Paris, une lettre signée Arthur Rimbaud et contenant les Effarés, les Premières Communions, d’autres poèmes encore, qui me frappèrent par, comment dirais-je, sinon bourgeoisement parlant, par leur extrême originalité ?

  1. La Plume.