Kahn et Dujardin disposaient néanmoins de
revues fermes et d’aspect presque imposant, un
peu d’outre-Rhin et parfois, pour ainsi dire, pédantesques ;
depuis il y a eu encore du plomb
dans l’aile de ces périodiques changés de direction
— et Baju, naïf, eut aussi son influence,
vraiment.
Tous trois firent leur devoir en faveur de mes efforts pour Rimbaud, Baju avec le tort, peut-être inconscient, de publier, à l’appui de la bonne thèse, des gloses farceuses de gens de talent et surtout d’esprit qui auraient mieux fait certainement de travailler pour leur compte, qui en valait, je le leur dis en toute sincérité,
Mais un devoir sacré m’incombe, en dehors de toute diversion même quasiment nécessaire, vite. C’est de rectifier des faits d’abord — et ensuite d’élucider un peu la disposition, à mon sens, mal littéraire, mais conçue dans un but tellement respectable ! du présent volume des Poésies complètes d’Arthur Rimbaud.
On a dit tout, en une préface abominable que la Justice a châtiée, d’ailleurs, par la saisie, sur la requête d’un galant homme de qui la signature avait été escroquée, M. Rodolphe Darzens,