Page:Verlaine - Œuvres posthumes, Messein, I.djvu/223

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
213
souvenirs

et du Publicain, Pharisien lilliputien de publicains-mouches. C’est vrai, pour expliquer mes avantages moraux et spirituels de ce moment reculé, que j’étais un enfant aimant et doux, aimant ma mère si merveilleusement vertueuse et bonne, l’aimant à l’adoration, aimant aussi mon père, un homme parfait qui m’aima tant. Peu après, quel mauvais sujet je fis, incroyant et tout pour pendant si longtemps, ô Miséricorde divine qui m’avez enfin puni !