… À ce festin, de toutes parts venus.
Soupaient tous les don Juan et toutes les Vénus.
… Il n’y eut pas jusqu’aux un brin extravagantes
et peut-être un tantinet fumistes strophes quarante-huit
et phalanstériennes qui commencent par
Coupe, sein, lyre,
Triple délire
Où ne peut lire
L’œil d’Israël,
Sous ton déisme
Se brise au prisme,
Le synthétisme
Originel…
qui ne séduisissent véhémentement mon goût déjà
prononcé pour le tortillé et la phraséologie un peu
vague que l’on me reproche, à tort, je l’espère,
aujourd’hui, tout au moins.
Banville, d’ailleurs, dans les éditions subséquentes,
supprima ce poème que mit en musique…
sacrée, le si intéressant Gabaner, l’auteur du Pâté,
dont voici les vers faits par lui-même, que je vous
donne comme inédits :
Décidément ce pâté
Est délicieux ; de ma vie
Je n’en ai, je le certifie,
Mangé de mieux apprêté…
Ami Jean, retournes-y !
Va-t’en faire à la pâtissière