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les hommes d’aujourd'hui

peine entend-on au loin un roucoulement de ramiers ; la cime arrondie du tilleul, seule, bourdonne dans la lumière. Au long des branches les fleurs d’un jaune pâle s’ouvrent par milliers, et dans chaque fleur chante une abeille. C’est une musique aérienne, joyeuse, née en plein soleil, et qui filtre peu à peu jusque dans les dessous asombris où tout est paix et fraîcheur. »


Mais, mais, mais et cent fois mais, quel dommage que le ravissant romancier, que le tant aimable nouvelliste ait à ce point absorbé le poète en vers !

Ah, ce poète ! Tenez, laissez-moi vous raconter une anecdote symbolique, puisque le mot est encore à la mode.

Il y a de cela une bonne vingtaine d’années. Nous nous promenions, Léon Valade, Albert Méral, quelques autres et moi, dans un des bois des environs immédiats de Paris. Ils sont amusants ces bois ravinés, tourmentés, aux clairières un peu trop fréquentes sans doute, mais, somme toute, fleurant acre comme il sied, sonores à souhait et d’une belle venue feuillue et peuplée d’oiseaux très charmants. Nous devisions de matières peu transcendantales, je le crains, et je n’oserai pas affirmer qu’il n’y eût pas parmi nos compagnons quelques belles illettrées. Tout à coup, parut, au détour d’un sentier bien ombreux que piquaient çà et là des taches