d’ailleurs, Zola lui-même, voulant flétrir par ce mot renouvelé de « l’idéalogue » de Bonaparte, cette forme dernière de la grâce discrète et du bon goût proprement dit dans notre littérature d’imagination.
Parbleu, ce sont exquises choses que :
« Nous descendions vers les bois de Maigrefontaine à l’heure où le paysage a encore son charme virginal. La fraîcheur de la nuit l’a pénétré d’une vapeur argentée qui est pour les feuillées comme cet humide velouté déposé à l’aurore sur les grappes mûrissantes. Les sentiers sont noyés dans une ombre moite et les gouttes de rosées irisent l’extrémité des branches. La forêt à l’air d’une nymphe qui sort du bain et qui roule dans une gaze transparente son beau corps nu et ruisselant. »
et je goûte fort et surtout :
« Le chêne est la force de la forêt, le bouleau en est la grâce ; le sapin, la musique berceuse ; le tilleul, lui, en est la poésie intime. L’arbre tout entier a je ne sais quoi de tendre et d’attirant… En hiver, ses pousses sveltes s’empourprent comme le visage d’une jeune fille à qui le froid fait monter le sang aux joues ; en été, ses feuilles en forme de cœur ont un susurrement doux comme une caresse… Tout le reste de la forêt est assoupi et silencieux ; à