Georges Lafenestre, poète français, né à Orléans en 1837.
À qui de nous, férocement épris de l’art et des choses de l’art, espèces de possédés de ce démon, le Vers, parfois en butte à l’horreur du Bourgeois
« Paisible et bucolique. Sobre et naïf homme de bien'. »
et plus souvent aux sarcasmes innocents de la foule
ou à la moins clémente indifférence du public qui
est censé lire compétemment, auquel d’entre nous
n’est-il pas arrivé — las d’héroïque acrobatisme, de
militarisme en quelque sorte dans l’héroïque acrobatisme esthétique, de discussions transcendantales
entre pairs et de délassements un tantinet cabrionesques quand nous daignons ébattre nos excellences
littéraires dans les compatibles bohèmes délassantes ou prétendues délassantes — d’aimer à nous
isoler quelque peu et pour quelque temps d’un
groupe intense ou d’individualités absorbantes, y
compris la nôtre, pour converser, frayer, vivre une