Heureuse de la paix grave des oliviers,
Des parfums de la figue et des micocouliers
Jaillissant de ses rocs rôtis aux étés fauves,
Et rêvant, avivée au flux du souffle amer
Sous ses horizons fins, baignés de vapeurs mauves,
Regarde s’aplanir dans le lointain la mer !
et qui formeront, avec autant de vers en langue
d’oc, ces Dernières Ténèbres que nous attendons
tous, le Fédéralisme, forte et lumineuse étude anti-jacobine, une série de romans dont un, Thélaire Pradon, vient de paraître en nouvelle édition chez
Sandoz, attestent la vitalité de la maturité dans ce
grand, large et beau talent. L’Église catholique est
fort maltraitée dans ce dernier ouvrage, et je
m’élève de toutes mes forces contre la haine véritablement furieuse qu’y déploie l’auteur à propos de
doctrines qui me sont plus encore que chères, vitales ! (je parle de doctrines et non point d’hommes.)
Mais tant de talent y éclate, tant de sincérité, de
généreuse, en quelque sorte, témérité, que force est
de lire avec avidité ces pages fortes, nobles et pour
moi cruelles. Une série d’autres romans corrélatifs
à celui-ci est en voie de préparation ; Claire de Ribes, Jean Maurriès, même, sont achevés.
Enfin, deux pièces de théâtre, Maguelonne détruite, en prose, — Hugues Capet, « œuvre dramatique en vers », et dont je connais beaucoup de