Malheureux !
Je la laisse partir ! Oh ! le cœur est affreux !
Je suis seul désormais ! Tullia !
Tu blasphèmes !
L’impossible baiser que nous fuyons nous-mêmes.
Que le vent à jamais reportera vers moi,
À jamais s’en ira de mes lèvres vers toi !
Et toujours il vivra dans notre cœur fidèle.
L’amour qui vient d’ouvrir entre nous sa grande aile.
Elle sort lentement. Fabien la regarde désespéré, semble vouloir s’élancer à sa suite, puis s’arrête et sort précipitamment de l’autre côté. — Le rideau tombe.
Dierx n’est pas d’avis que le poète doive absolument s’abstenir d’idées politiques. C’est un républicain ferme, — et je l’en estime d’autant plus équitablement que je serais plutôt dans l’autre camp, non moins ferme, — mais qui ne transparaît guère dans ses vers. Le patriotisme, par exemple, qui réunit toutes les âmes dignes de ce nom, il l’a laissé déborder dans une ode merveilleuse où résonne d’acier et d’airain ce vers extraordinaire :
Car la mort n’a point osé prendre
Son âme à ce grand Cuirassier !