Jean Richepin, littérateur français, né à Médéah (Algérie), en 1849. Son père était médecin militaire.
Il fut un temps quelque chose comme chef d’école. On appelait son groupe « les Vivants » par opposition sans doute aux derniers Parnassiens que la presse avait intitulés « les Impassibles », en vertu de leur tenue pas assez dégagée, un peu sanglée, de très jeunes hommes excessivement respectueux de leurs Vers.
Faisaient partie de ce nouveau conventicule : Maurice Bouchor, depuis délivré de tout mutualisme pour de belles œuvres personnelles ; Raoul Ponchon, indépendant aussi lui, avec son très grand talent gai bien à lui ; d’autres encore.
Après d’excellentes études, Richepin entra à l’École Normale, cette pépinière d’écrivains guindés également, c’est si naturel avec une telle éducation ! mais eux non sans quelque pente vers un peu lourd chic boulevardier, une aisance vaguement provinciale avec une bruyante étiquette parisienne. Le passage de notre écrivain à l’alma mater de la