presque adamique à propos d’un bonheur modeste qu’il s’était édifié et que la mort est venue démolir de fond en comble ?
Le petit coin, le petit nid
Que j’ai trouvés,
Les grands espoirs que j’ai couvés,
Dieu les bénit.
Les heures des fautes passées
Sont effacées
Au pur cadran de mes pensées.
L’Innocence m’entoure, et toi,
Simplicité.
Mon cœur, par Jésus visité,
Manque de toi ?
Ma pauvreté, ma solitude,
Pain dur, lit rude.
Quels soins jaloux ! L’exquise étude !
L’âme aimante au cœur faite exprès,
Ce dévouement,
Viennent donner un dénouement
Calme et si frais
À la détresse de ma vie
Inassouvie
D’avoir satisfait toute envie.
Seigneur, ah merci ! N’est-ce pas
La bonne mort ?
Aimez mon patient effort
Et nos combats.
Les miens et moi, le ciel nous voie
Par l’humble voie
Entrez, Seigneur, dans votre joie !