Page:Verlaine - Œuvres complètes, Vanier, V.djvu/152

Cette page a été validée par deux contributeurs.


X

J’ai, dans divers livres où je parle un peu de tout et de tous, éparpillé de suffisants détails à propos du Parnasse Contemporain, de son bel effort, et des succès finals ainsi que des chers combattants de qui la plupart sont demeurés mes bons amis toujours sur la brèche conquise et prêts aux retours imprévus d’un ennemi multiforme, mauvais goût, platitude ou extravagance. Inutile donc de revenir sur ces temps héroïques, mais je le répète, il est bon de préciser ma situation parmi mes camarades défenseurs, à mes côtés, du même drapeau que le mien.

Nous avions presque tous forcé la notoriété, et quelques-uns déjà la gloire : Coppée avec ses Intimités parues en même temps que mes Fêtes galantes, surtout son Passant qui pour la première fois fit entendre sur les planches la langue renouvelée que nous apportions, Sully-Prudhomme, sévère et doux, marqué de ces jours reculés du bon signe vraiment et dûment académique.