Page:Verlaine - Œuvres complètes, Vanier, V.djvu/105

Cette page a été validée par deux contributeurs.


DEUXIÈME PARTIE


__________

I

Je reprends le cours de cette histoire, j’allais dire, de brigands, mettons, de ce conte de fées.

Donc, j’étais un peu, trop peut-être, « initié », répéterais-je, — initié, mal encore, j’étais si jeune ! — à tout, ou à presque tout en fait de littérature… et d’autre chose.

En attendant de parler d’autre chose, et de tant d’autres choses aussi, je dois et je veux — ce m’est de toute importance au point de vue littéraire d’y insister — dire combien je fus véritablement remué jusqu’aux entrailles par ces deux poèmes, les Vignes folles et Philomela. Dans le premier de ces chefs-d’œuvre — je maintiens le mot que je me fais fort de prouver — je retrouvai mon cœur naïf, mon esprit à la vent-vole, en outre de l’art de « tourner le vers », comme on dit vulgairement et bien, après tout ! tandis que Philomela me transportait par sa