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les poètes maudits



RÉVEIL


Ô toi dont je reste interdit,
J’ai donc le mot de ton abîme.

. . . . . . . . . . . . . . . .

Sois oubliée en les hivers !


ADIEU


Un vertige épars sous tes voiles
Tente mon front vers tes bras nus.

. . . . . . . . . . . . . . . .

Et tes cheveux couleur de deuil

Ne font plus d’ombre sur mes rêves.


RENCONTRE


Tu secouais ton noir flambeau,
Tu ne pensais pas être morte :
J’ai forgé la grille et la porte
Et mon cœur est sûr du tombeau !

. . . . . . . . . . . . . . . .

Tu ne ressusciteras pas !


Et comment nous tenir de mettre encore sous vos yeux cette fois une pièce tout entière ? Comme dans Isis, comme dans Morgane, comme dans le