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les poètes maudits
RÉVEIL
Ô toi dont je reste interdit,
J’ai donc le mot de ton abîme.
ADIEU
Un vertige épars sous tes voiles
Tente mon front vers tes bras nus.
Ne font plus d’ombre sur mes rêves.
RENCONTRE
Tu secouais ton noir flambeau,
Tu ne pensais pas être morte :
J’ai forgé la grille et la porte
Et mon cœur est sûr du tombeau !
Et comment nous tenir de mettre encore sous vos yeux cette fois une pièce tout entière ? Comme dans Isis, comme dans Morgane, comme dans le