ment chantés et bien mieux goûtés et, en dépit du règlement un peu bien draconien ici, applaudis à grand renfort « de cannes, béquilles et béquillons » que tels ou tels Docteur Isambard ou Joséphine elle est malade.
C’est, aussi bien, une remarque faite depuis belle lurette que le faubourien, ou ce qu’on nomme ainsi, c’est-à-dire le sceptique naïf et le gouailleur spontané par excellence, est volontiers élégiaque… en musique et plus épris du mélodrame sentimental et haletant, rosé et noir, que du vaudeville et de la farce. Nulle conclusion d’ailleurs à tirer de là comme des trois quarts de toutes les remarques, n’est-ce pas ?
Mais quels interprètes pour la plupart ! Les trois chansons historiques (on parle sérieusement) de la période dont nous venons de sortir un peu éclopés tous, En revenant de la Revue, les Pioupious d’Auvergne, le Père la Victoire, jolies au possible comme timbre, et comme « poèmes », amusantes, spirituelles, très spirituelles même, quoi qu’en aient certains délicats qui seront toujours malheureux, se trouvent écorchées comme ! Gestes faux comme la voix gutturale et traînarde à moins que fêlée, ô Paris ! ou alors terriblement méridionale ! Pataquès inouïs qui feraient douter si le chanteur comprend ce qu’il « envoie », terminaison en ô des rimes, à l’instar de quelques « artistes » de très infimes cafés-