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mémoires d’un veuf

Caboches dodelinent du cul et condamnent, dormitantes, les deux principaux accusés ronflotants, — à mort, les autres à des perpétuités sans importance.

Cris de joie dans l’auditoire et pas d’ensemble. (Tutti exprimés par les violons et la clarinette, instruments tristes.)

Soudain, irruption des jeunes gens amants, des filles maîtresses, de Gaspard et de Frédérique. Guet rossé. Enlèvement vrai, bien qu’impossible, des condamnés.

Re-montagnes — c’était donné.

Un Harz quelconque ou n’importe quoi d’allemand. Bandits (roses), gourgandines. Après « prodiges », succombent. Nul trémolo à l’orchestre, la plus simple pudeur l’exigeant, enfin !

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On va prendre Gaspard. Frédérique a succombé dans la lutte plus haut.

. . . . . . . . . . . . . . . .

Philanthrope de la secte paternelle dans la prison filiale. Se fait d’autant moins comprendre que Gaspard, sourd, ne l’entend point et, muet, ne lui peut rien objecter.

Aumônier (« chapelain ») du même saucisson, — partant disert, ô disert ! (immensément de clowneries, puisque tout en noir et maigre à point (travesti !) le ministre. Après bien des croisements