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APOLOGIE


— Halte-là ! monsieur l’auteur. Vous moquez-vous avec votre titre qui ne tient pas ses promesses et le singulier tour qu’a pris cette espèce d’ouvrage ? Un mot, s’il vous plaît. Comment d’abord se fait-il que le livre, Les Mémoires d’un Veuf, soit si court relativement que vous vous voyiez forcé de le gonfler d’un scénario pour ballet et d’un motif de pantomime, fours futurs ou fours résignés ? Pourquoi ne pas avoir placé dans un beau petit cartouche au-dessous de cette ambitieuse appellation le nom de vos choses pour la scène au lieu de les confondre ainsi dans cet ensemble mal harmonieux ?

— Monsieur ou madame, veuillez d’abord considérer qu’en donnant un seul titre aux diverses pièces qui, selon vous, composent ce volume, je ne fais que suivre mille exemples contemporains. Puis, si j’ai fondu et non confondu des fragments d’apparences théâtrales dans ces mémoires, qui vous dit que je n’ai pas eu mes raisons ?

— Bien, mais le titre lui-même, par rapport aux pages seules qu’il concerne typographiquement,