sans fin sur le ciel nu, laissant voir un peu plus loin à travers la massive élégance de ses piliers l’adorable panorama de Sèvres et de Saint-Cloud !
Par exemple pas très irréprochable le monde qui circule là dedans et a l’air d’y vivre à demeure. Des jeunes gens équivoques, et des femmes pas du tout équivoques, elles. Cravates roses et bleues et traînes crottées, mascottes trop en arrière et gorges plus en avant qu’il ne le faudrait pour marquer bien, dès cigarettes sans nombre et des coups de poing comme s’il en pleuvait.
Police paternelle, j’allais dire fraternelle.
On entend du Point-du-Jour beugler les cafés-conterts gais et tristes, plutôt gais.
La place du débarcadère proprement dite. Un café d’officiers où l’on déjeune. Blanc et or. Un peu province. Ce qui s’y boit d’absinthe !
Le chemin de fer. Un escalier vertigineux dont les marches commencent à se creuser au milieu sous tant de pieds.
Amusante, l’arrivée des trains toutes les sept minutes ou tous les quarts d’heure selon le moment de la journée. Ça grince et ça crie quand ça s’arrête ? Les nouveaux freins, vous savez. On croirait toute une meute écrasée à loisir. Les voyageurs ont l’air d’être tirés d’en bas tant l’escalier est raide. Une course du haut et le long d’un clocher.
Onze heures. Une bande de potaches s’amène et